La Monnaie divisionnaire
Définition de la Monnaie Divisionnaire
La monnaie divisionnaire correspond à l’ensemble des pièces métalliques en circulation.
Part de la monnaie divisionnaire dans la masse monétaire
La monnaie divisionnaire est aujourd’hui cantonnée aux petits paiements. La part dans la monnaie divisionnaire en circulation ne cesse de baisser fasse à la monnaie fiduciaire (les billets, au point d’être souvent compté avec) et à la monnaie scripturale (écritures bancaires). Ainsi, la monnaie divisionnaire représentait 1,1% de la masse monétaire française en 1970 et 0,8% en 2000.
Monnaie divisionnaire et monnaie de nécessité
La pièce FYP (pour Fallait Y Penser) est faite d’un timbre-poste neuf inséré entre une plaque de mica transparent et une plaque d’aluminium (1920).
Plusieurs périodes de pénurie de monnaie divisionnaire ont eu lieu dans l’histoire : les pièces de monnaies sont venues à manquer pour effectuer les dépenses courantes. Cela arrive lorsque l’économie est brutalement déséquilibrée : crise économique, guerre, révolte, …
Des monnaies parallèles, dites de nécessité, prennent alors la place de la monnaie divisionnaire. Il peut s’agir de bons en carton, de timbres, ou de pièces frappées par d’autres organismes que l’état, comme des corporations, des commerçants ou les chambres de commerce et d’industrie.
